Livereview: Apocalyptica

06. Februar 2017, Théâtre du Léman - Genève
By Alexandre P.
Déjà 20 ans que les virtuoses finlandais se sont fait un nom en reprenant avec brio le répertoire de Metallica au violoncelle. Un anniversaire qu’ils ont fêtés d’abord avec la sortie d’une nouvelle version de leur premier album et surtout avec une tournée européenne.

Une tournée qui débute justement à Genève au Théâtre du Léman, qui est pratiquement sold out ce lundi soir pour l’occasion. Pas de première partie pour partager l’affiche. Ce sont donc à 20.00 heures précises déjà que les quatre violoncellistes s’installent sur scène. Ils sont parfaitement alignés face au public chacun assis sur sa chaise. Derrière chaque musicien se dresse un carré métallique qui servira au jeu de lumière. Aucun arrière-fond pour perturber l’œil distrait. Ce soir, on se concentre sur les musiciens et leur instrument.

A peine le temps d’apercevoir la batterie à moitié-cachée en retrait à l’extrémité de la scène que le set démarre d’emblée très fort avec Enter Sandman puis directement enchaîné avec Master of Puppets.

Eicca Toppinen dispose d’un micro pour prendre brièvement la parole, notamment pour remercier le public de son soutien tout au long de ces années et pour rappeler qu’au départ, ils ne comptaient vendre que quelques copies de leur premier album et décrocher quelques concerts.

La setlist est identique à celle du disque et cela ne déplaît à personne d’entendre « The Unforgiven » dans une version bien supérieure à l’originale ou encore Sad But True.

La qualité d’exécution et les arrangements sont impressionnants, ainsi que l’acoustique du théâtre absolument parfaite pour une telle prestation. Avant de lancer Welcome Home (Sanitarium), le dernier morceau de cette première partie, Eicca profitera de rendre hommage à Antero Manninen qui faisait son retour dans le groupe pour cette tournée et lui souhaita logiquement la bienvenue.

La seconde partie du concert pouvait commencer, avec cette fois la présence d’une batterie à l'aspect très futuriste. Malheureusement, je n’ai pas pu assister à la fin du concert, qui avait pourtant magnifiquement débuté.